Dans la famille des thés vert japonais, il y a un membre un peu singulier, on l’appelle le Hojicha.
Littéralement « thé grillé » en japonais, c’est un thé vert passé au grill pour être torréfié. Une méthode qui modifie totalement son aspect, son odeur et son goût pour se rapprocher de saveurs qui rappellent le café, le pain grillé et le cacao.
D’où vient le thé torréfié ?
Finalement très récent, le thé vert torréfié est une recette japonaise qui trouve son origine dans les années 1920.
Au Japon, les grossistes en thé ont toujours eu une place extrêmement importante dans l’industrie. Ce sont eux qui transforment le thé cru « aracha » et qui mettent au point les recettes et les mélanges.
Souhaitant redonner une nouvelle fraîcheur à un stock de thés verts vieillissant, un grossiste en thé de Kyoto, a mis au point une méthode de torréfaction, à la manière des grains de café. Les feuilles de thé vert sont grillées à très haute température puis immédiatement refroidies pour développer des arômes uniques. Le Hojicha était né.
Aujourd’hui, c’est un thé très populaire au Japon. Il est souvent apprécié lors des repas, car sa saveur torréfiée agit comme un véritable exhausteur de goût. Au Japon, on le retrouve dans les restaurants où il accompagne les plats à base de poissons crus et de sauce soja.
Choisir son Hojicha
Aujourd’hui, le marché des thés grillés s’est enrichi, notamment avec l’arrivée du Kuki Hojicha, un thé de tiges torréfiées aux saveurs de noisettes et de fruits secs.
Il est parfois difficile de s’y retrouver, alors on vous donne quelques astuces pour bien choisir votre Hojicha :
1/ Bancha ou Sencha ?
La qualité d’un thé Hojicha dépend en majeure partie du thé vert qui le compose :
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Le « Bancha » indique un thé de basse qualité, souvent issu de la récolte d’automne. On désigne par « Bancha » les feuilles grossières et en mauvais état, du bas de la plante. Sa transformation en Hojicha permet de proposer un thé très bon marché, en grande quantité.
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Contrairement au précédent, un Hojicha fabriqué à partir de thé « Sencha » est une garantie pour obtenir un thé de bonne qualité. Il est toujours mieux de privilégier les récoltes de printemps, mais si le terme « Sencha » est précisé, c’est déjà un bon début.
2/ Les feuilles
En France, comme au Japon, on retrouve parfois sous l’appellation « Hojicha » plusieurs thés :
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Le Hojicha classique avec ces belles feuilles brunes roulées.
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Le Kuki Hojicha, un thé de tiges couleur caramel.
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Le Kyobancha, un thé vert torréfié dont les grosses feuilles épaisses et dures, ne sont pas roulées.
Le Hojicha traditionnel est donc le premier de la liste, de belles feuilles brunes roulées sur elle-même pour ressembler à de petits bâtons.
3/ Le pays d’origine
Bien que l’on parle ici de thé japonais, il est impératif de toujours vérifier l’origine du thé. Les mots « Sencha » ou « Hojicha » ne sont pas forcément synonymes de « Japon ».
Avec l’engouement mondial pour le thé japonais, des pays comme la Chine se sont également lancés sur le créneau proposant des produits bon marché, de mauvaise qualité.
Vous l’aurez compris, le Hojicha est non seulement un thé du quotidien au Japon, mais aussi un thé réconfortant qui se prête à tous les moments de la journée. C’est pourquoi chez SETSUNA, nous avons sélectionné pour la boutique 2 thés verts torréfiés :
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Le Hojicha : Fabriqué à base de Sencha, il développe des saveurs de café et de cacao avec un parfum chaud de pain grillé.
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Le Gold Genmai : Produit exclusif, c'est un mélange de Kuki Hojicha, de riz brun et de grains de riz soufflé au parfum ultra gourmand de noisettes et de céréales grillées.
