Les régions productrices de thé au Japon

Les régions productrices de thé au Japon

Pilier de la culture japonaise, le thé est sous toutes ses formes, présent dans le quotidien de l’archipel ; boisson servie dans les restaurants, que l’on trouve au distributeur ou dans une supérette ou boisson conviviale et raffinée qui se déguste en petits groupes d’initiés.

Les jardins de thé nippons produisent un peu plus de 100 000 tonnes de thé vert chaque année, dont seulement 10 % sont exportées vers le marché international. Le Japon est donc sans doute le seul pays de thé à consommer localement l’essentiel de sa production.

Au Japon, on cultive le thé depuis la préfecture d'Akita, au nord du pays, jusqu'aux îles d'Okinawa. Mais c'est surtout sur l'île principale, au centre et sur l’île de Kyushu que l'on trouve les principales zones de production.

 

La région de Shizuoka

 

Shizuoka est la plus grande région productrice de thé au Japon, produisant environ 40 % du thé du pays. La région est célèbre pour sa topographie unique, fait de paysages verdoyants, de montagnes escarpées et de sources d’eau cristalline provenant du Mont Fuji. Cette géographie crée un climat varié, idéal pour la culture du thé.

Le thé emblématique de la région est le Sencha, réputé pour son goût doux et équilibré, avec une légère astringence. Shizuoka possède également une grande expérience dans la production de thé. La plupart des récoltes de thé du pays y sont acheminées pour y subir leur transformation finale (cuisson, roulage,…). Plusieurs centaines de manufactures de thé y sont établies, permettant une production importante et une large distribution.

La région de Kyoto

 

Berceau du thé japonais, Kyoto est surtout connue pour son riche patrimoine culturel et historique.

Mais le thé y occupe une place à part depuis plusieurs siècles. Les techniques d’ombrage des théiers y sont perfectionnées, produisant du Tencha d’excellente qualité.

On connaît surtout la région pour Uji et sa production de thé Matcha aux saveurs douces et sucrées. Pourtant, comparée à celles de Shizuoka ou de Kagoshima, la production est peu importante, à peine 3 % du thé japonais.

C’est tout de même ici, qu’il est le plus simple de visiter et de participer à la vie des jardins de thés. De nombreux agriculteurs ouvrent leurs portes aux étrangers désireux d’en savoir plus ; proposant un grand nombre d’activités en période de récoltes.

La région de Kagoshima

 

Notre région de coeur, Kagoshima est la deuxième région productrice de thé dans le pays, avec environ 20 % du thé japonais.

Terre volcanique au climat subtropical, Kagoshima a longtemps été spécialisée dans le thé noir. Mais n’ayant jamais pu concurrencer l’Inde et le Sri-Lanka sur les marchés internationaux, la région s’est tournée vers la production de thés verts à partir de 1970.

Depuis, elle s’est spécialisé dans l’Agriculture biologique de haute qualité, devenant la première région productrice de thé biologique au Japon, avec environ 70 % de la production de thé certifiée.

C’est une région importante à nos yeux, car c’est là-bas que sont cultivés la plupart de nos thés. Son climat chaud et humide, est idéal pour la culture du thé, le Gyokuro y est notamment connu pour ses saveurs sucrées et rafraîchissantes, son puissant umami. Une qualité supérieure et un goût unique que l’on retrouve souvent dans les compétitions internationales.

Enfin, les thés japonais sont appréciés dans le monde entier pour leur qualité supérieure, leur goût unique et leur histoire.

Shizuoka est la principale région productrice de thé au Japon, où la plupart des récoltes du pays sont transformées. Kagoshima est également une région importante, célèbre pour ses thés verts sucrés, ainsi que pour sa production de thé biologique de haute qualité.

Les régions productrices de thé au Japon sont donc des destinations incontournables pour les amateurs de thé et les curieux en quête de découvertes culinaires.

 

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